Le temps du jardin
Avec les beaux jours, les jardiniers commencent à frétiller de plaisir en imaginant déjà leurs beaux parterres de fleurs, leurs pelouses bien tondues et bien entendu un espace réservé à la biodiversité.
Quoi de mieux que de posséder un bac à compost chez soi pour enrichir de bons nutriments cette belle végétation ?
Covaltri 77 et autres organismes proposent sur demande de vous livrer ce genre de bacs sur simple demande. Mais où est le piège ?
Si l’on adhère pour cette solution, il faut savoir que ce système n’est pas toujours très écologique. Dans un premier temps et pour avoir un bon terreau, il faut éviter de mettre n’importe quoi. Voici d’ailleurs ce qu’il ne faut surtout jamais jeter dedans :
Graisses et huiles. ...
Viandes cuites ou crue.
Les restes de repas cuits et les produits laitiers.
Poissons et fruits de mer. ...
Agrumes. ...
Les noyaux. ...
Oignons, ail. ...
Aliments épicés.
On peut ajouter à cette longue liste les herbes ayant des graines qui se retrouveront obligatoirement dans vos potées comme les orties ou le trèfle après floraison.
Ensuite un bac à compost attire les nuisibles et surtout les rats des champs qui se feront un plaisir de manger les restes et creuser des trous dans le sol pour finir par envahir l’hiver les demeures. Puis ensuite attaquer les cultures céréalières et causer des dégâts sapant le travail des agriculteurs.
Enfin et ce petit message pour Covaltri : Imaginez que vous avez 85 ans et que vous devez descendre au fond de votre jardin en pleine hiver pour quelques pelures de poireaux.. est-ce vraiment sérieux ? Pourquoi nous obliger à faire le tri ? Ne serait-ce pas pour ne pas employer du personnel ? Ce que vous demandez est un vrai travail et n’oublions pas que le travail mérite salaire ! Au lieu de ça, les charges fiscales augmentent ! Est-ce vraiment écologique et respectueux pour l’environnement ? j’ai des doutes.
Respectons notre équilibre naturelle en laissant pousser au fond du jardin quelques mauvaises herbes qui attireront bon nombre d’insectes , qui, rappelons le, sont au tout début de la chaine alimentaire. Préserver son jardin et ses habitants c’est préserver notre patrimoine.