De nombreux objets ont été découverts à la fin du 19ème siècle. Plus de 120 grottes dans la région ! Impressionnant. Plus de 250 cranes ont été également mis à jour à la même époque. Ateliers ou sépultures, peut être les deux, des recherches mériteraient d’être faites sur le sujet.
Prenant sur la voie agrippa, la chaussée romaine qui partait de Chailly en Brie, traversait la Férté gaucher puis le Vézier
Les cryptes de Jouarre n’ont subi pratiquement aucune restauration, cependant, elles ont subi quelques modifications. Jusqu’au XIe siècle, il y avait un plafond de bois qui reposait sur tous les chapiteaux, dans les deux cryptes. Au XVIIe siècle, les tombeaux sont vidés, pour mettre les restes des corps dans des châsses et on perce des ouvertures pour que les cryptes ne soient plus dans l’obscurité la plus totale. Ces chapiteaux du VIIe siècle sont faits de marbre des Pyrénées. Les fûts sont des (...)
Montmort possédait une forteresse dès le XIIe siècle. Sur ses fondations un château type renaissance fut construit. Ce château appartint aux Sully et à la famille de Hangest pendant quatre siècles. Victor Hugo le décrie comme « un tohu-bohu de tourelles, de girouettes, de pignons, de lucarnes et de cheminées ». Il possède un plan incliné à vis pour les chevaux, ouvrage peu fréquent en France. Le château Renaissance, entouré de son parc et de son jardin potager qu’il domine, est un très beau spécimen de (...)
L’ancienne chapelle pourvue d’un portail roman du XIe ou du XIIe siècle ainsi que les anciens bâtiments conventuels du XVIe siècle constituent les seuls vestiges du prieuré. L’établissement, cité dès 1056, est dépendant de l’abbaye Saint-Pierre de Chézy (Aisne). Les moines quittent Verdelot en 1720. Les prieurs résident ailleurs, notamment au château de Bellot. En 1744, il est fermé par décision de l’évêque de Soissons à cause de sa vétusté. Le domaine a appartenu au dialoguiste Pascal Jardin, mort en 1980, (...)
L’église de Montmirail fut construite, pense-t-on, vers 1122, par un certain Gaucher, seigneur de La Ferté et de Montmirail. Elle est tout entière de style ogival, remarquable par les sculptures des chapiteaux de ses colonnes et par les détails de l’ornementation répandus sur ses clefs de voûtes, spécialement dans les transepts et dans le chœur. Dans ces deux parties de l’église, les maîtresses clefs sont sculptées de guirlandes et entourées de personnages représentés en bustes, dans des attitudes (...)
play Les templiers de Thiercelieux mp3 00:00 / 00:00 Découvertes récentes : Dans un jardin quelques pièces de monnaie de l’époque, un bas relief égyptien, preuve du passage des croisés de la région en Égypte. Seigneurie de Lenharé. Autrefois un immense château avait place forte dans le hameau. Reste à découvrir les traces de cette forteresse. Pour lire l’histoire de Thiercelieux suivez ce (...)
Située à la sortie de la commune de La Ferté Gaucher, cette commanderie totalement en état de délabrement, se situe sur un domaine privé. Elle était dédiée à Marie et fut achevée au XIII ième siècle.
Très belle petite commanderie sur un domaine privé et donc pas visitable. On peut remarquer son bel état de conservation. Un patrimoine assez remarquable qui pourrait faire penser que la distance qui la sépare de celle de Saint Martin des Champs et du hameau de Thiercelieux qui se trouve à trois lieues l’une des autres, aurait donné le nom à ce dernier.
Cette tombe qui se situe devant l’entrée de l’église de Montolivet est sans doute le seul vestige qu’il reste de l’ancien cimetière qui entourait l’église comme il était de coutume autrefois. mais cette tombe n’est pas anodine car sur la pierre on voit représenter une croix et surtout des symboles héraldiques. Il s’agit donc très certainement du caveau qui se trouvait dans la première église dont les bases sont gothiques. Quant à savoir qui était ce dernier, c’est la question qui demeure car aucune (...)
Fondée entre 1 172 et 1173, la Commanderie de Coulommiers était à la fois un centre religieux et une exploitation agricole où l’ordre du Temple cultivait de quoi se nourrir et apprenait à se battre pour protéger les pèlerins jusqu’à Jérusalem. Occupée par les Chevaliers de l’Hôpital Saint-Jean de Jérusalem entre le XIVe et le XVIIIe siècle, suite au démantèlement de l’ordre des Templiers, elle est reprise par des fermiers du XIXe au XXe siècle. Rachetée par la ville en 1964, après le départ du dernier (...)
Sources du site officiel de la commune :http://www.rieux-marne.net/eglise/eglise.php L’église Saint-Laurent dont le chœur est un très beau spécimen de l’architecture du XIII ème siècle. On y retrouve la facture des artisans de Reims et on l’attribue au maître d’œuvre Gautier du Val Renfroy. Notée par la Commission archéologique, et dont le chœur est fort beau ; on croit qu’elle remplace la chapelle du couvent, l’église Saint Vincent. Pour le chœur gothique, vers 1220, cité par Violet-le-Duc dans son (...)
Article tiré du journal "L’union" du 9 février 2010. « IL faut aujourd’hui savoir ce que nous voulons faire de ce trésor. » En premier magistrat et passionné de sa commune, le Thoult-Trosnay, François Robin emploie facilement des superlatifs. Mais à défaut d’être un trésor d’argent et d’or, les ruines du château fortifié qui dressait au XIIIe siècle ses six tours dans la vallée du Petit Morin, en contrebas du hameau de Trosnay, représente une perle très rare. Et le site reste encore très, voir complètement, (...)
Curieuse cette butte placée en plein milieu d’un plateau ! La formation est donc faite dans la roche calcaire (marne) au sommet, de sable en son milieu (où affleurent de nombreux fossiles marins : le plus souvent des planorbes ou des limnées, mais aussi des dents de requins), ainsi que d’autres types de roches sédimentaires. Le sable disponible a fait l’objet d’une petite exploitation. La légende dit que Gargantua, le géant du roman de Rabelais, avait du sable dans sa botte et la vida à cet endroit, (...)
Commencée fin XIIe siècle, remaniée au XVIe siècle. Chœur verrière avec fresque au plafond (1719). Beau lambris en chêne (XVIIIe s) et grille en fer forgé style Louis XV. Porche du XVIe siècle, statue en pierre de sainte Anne et vierge du XVIe siècle, tableau l’ Assomption de la Vierge XVIIIe siècle de l’école napolitaine, retable XVIIe siècle, de l’école française représentant l’Assomption de la Vierge. L’église a été inscrite à l’Inventaire des Monuments Historiques en 1926. Dans la niche du porche du 16eme (...)
L’église de Montolivet est en forme de croix latine, très répandue dans notre pays. Ses abords peuvent sembler très ordinaires pourtant, nombre de secrets et trésors , touchent le monument. Sans doute ancienne chapelle romane, elle fut transformée en église gothique et ses travaux s’achevèrent en 1547 (voir clé de voute du transept, avec la salamandre de François 1er). C’est d’ailleurs en 1547 que le roi de France trouva la mort. Il est possible que le bâtiment n’ai pas possédé de clocher pendant une (...)
La dédicace de l’église à saint Pierre rappelle l’épisode au cours duquel l’apôtre est emprisonné et libéré par un ange. À Rome, une église possède des chaînes qui, selon la tradition, seraient celles qui l’ont entravé. Le triplet de l’abside, les fenêtres à lancettes du chœur et la tourelle sont du XIIIe siècle. Les destructions et reconstructions fréquentes de l’édifice rappellent les affrontements entre comtes de Champagne et rois de France, ainsi que les combats et pillages de la guerre de Cent (...)
La forteresse de Launoy-Renault, construite à Verdelot, en Seine-et-Marne, et dont la construction est antérieur à 1458, est partiellement détruite à la guerre de cent ans. Le château fut reconstruit au XVIe siècle avec une superbe façade renaissance. Jadis entourée de bois et d’étangs, il est devenue, à cet emplacement stratégique, une simple demeure appartenant à la famille d’Espence. Puis le château a été la propriété de la famille protestante de Bauveau. La chapelle sert au culte réformé jusqu’en 1685. (...)
L’église de Fromentières fut élevée en majeure partie au XVème siècle. Dédiée à Ste Marie- Madeleine, elle abrite une œuvre remarquable : un retable Flamand du XVIème siècle, en bois dur ou chêne sculpté et peint, de style gothique flamboyant ou prismatique. Réalisé à Anvers, il est de l’école allemande de Nuremberg.
play Le chateau de Montmirail mp3 00:00 / 00:00 Vous pouvez lancer la marche des grenadiers de Napoléon à cheval en lançant le player ci-dessus. Famille de Montmirail Dalmace de Montmirail, seigneur de La Ferté-Gaucher (env. 1045 - 1092) Gaucher de Montmirail, seigneur de La Ferté-Gaucher (env. 1075 - 1123) Hélie de Montmirail, seigneur de La Ferté-Gaucher (env. 1105 - env. (...)
Réveillon fut construit entre 1607 et 1617 par Claude d’Ancienville, seigneur de Réveillon, à la place d’un château médiéval du 13e siècle, ruiné par les guerres de cent ans et de religions. Le château, de style Louis XIII, se compose d’un corps en fond de cour, de deux ailes au nord et au sud, qui se terminent par une tour à chacun des angles. Les douves semi-sèches sont drainées par un fossé captant les eaux de la fontaine Saint Fiacre. Il semble que ce soit sous Jean Galland (1642 - (...)
Il est le fils de Claude-Constant Jouvenel des Ursins d’Harville (1723-1794), marquis de Trainel, et de Marie-Antoinette Goyon de Matignon (1725-1770). Il épouse le 15 avril 1766 au château de La Trousse, Marie-Henriette-Augustine-Renée d’Alpozzo de La Trousse (1748-19 janvier 1836, Lizy-sur-Ourcq). Il entre très jeune dans la gendarmerie où il conquiert tous ses grades : il est nommé premier lieutenant des gendarmes d’Artois, avec rang de colonel, en 1783. Il devient successivement brigadier de (...)
Cette ancienne tuilerie découverte par hasard lors d’un chantier et hormis la partie aérienne qui n’existe plus, est composée de plusieurs galeries voutées qui mènent aux fours de cuisson. De nombreuses tuiles datant de la fin du 18ème siècles ont été retrouvées pratiquement intacts. Certaines sont marquées d’empreintes de l’époque. C’est une fabuleuse découverte archéologique pour la petite ville de Montmirail (...)
Image 1 : La Marquise Élisabeth-Olympe-Louise-Armande-Félicité du Vigier. fille de Pierre-Armand-Claude du Vigier (1714† 1763), chevalier, baron de St Martin, seigneur de Fontenailles et de Bacalan, propriétaire du château de Saint-Martin à Lamonzie-Saint-Martin, procureur-général du parlement de Bordeaux, et de Hiéronyme-Rosalie-Félicité-Phélypeaux d’Herbault (1733†1753), est née à Bordeaux et baptisée le 14 novembre 1752 en l’église métropolitaine et primatiale Saint-André. Lorsqu’en 1762, à dix ans, (...)
Le témoignage d’une architecture « Louis XVI », conçue par l’architecte parisien Firmin Perlin (1747†1783), et réalisée en 1775, l’année du sacre du Roi, pour Antoine, comte Daguin de Villette (1725†1803), Chevalier, Conseiller du Roi et Maître ordinaire en sa Chambre des comptes. Elisabeth-Olympe-Louise-Armande-Félicité du Vigier, marquise de Flamarens (1752†1835), « Dame pour accompagner Madame Adélaïde » succéda à Antoine Daguin de Villette, puis, à sa suite, le château reviendra celle à qui elle donnera (...)
Les sources les plus anciennes de l’installation de moulins sur le Grand-Morin remontent au 16ème siècle. Déjà, des moulins à papier étaient construits entre Jouy-sur-Morin et Coulommiers. Parmi ces moulins, celui de Sainte-Marie, ou du Gué-Josson, prit une certaine ampleur. En 1785, Louis Delagarde, propriétaire des Papeteries du Marais, devint gérant des papeteries d’Arches dans les Vosges, près d’Epinal. De 1791 à 1795, les assignats sont fabriqués à Jouy-sur-Morin. Peu à peu ces unités de (...)
Lundi, vers cinq heures du soir, je quittais Montmirail en me dirigeant vers la route de Sézanne à-Épernay. Une heure après j’étais à Vaux- Champs, et je traversais le fameux champ de bataille. Un moment avant d’y arriver j’avais rencontré sur la route une charrette bizarrement chargée. Pour attelage un âne et un cheval. Sur la voiture, des casseroles, des chaudrons, de vieux coffres, des chaises de paille, un tas de meubles ; à l’avant, dans une espèce de panier, trois petits enfants presque nus ; à (...)
Colonne de style néo-classique élevée pour commémorer la victoire des troupes napoléoniennes contre les troupes russo-prussiennes lors de la bataille de Montmirail dans la Marne. A remarquer, un poème de Victor Hugo est gravé sur une plaque de marbre.
Pierre Mac Orlan, de son vrai nom Pierre Dumarchey , est un écrivain français, créateur d’une œuvre imposante, né le 26 février 1882 à Péronne Il a aussi signé de petits livres érotico-pornographiques sous son nom et divers pseudonymes dont Chevalier de X, Pierre du Bourdel, Sadinet ou encore Sadie Blackeyes. Auteur d’une œuvre abondante et variée, il débuta par l’écriture de contes humoristiques, après avoir en vain tenté une carrière dans la peinture. Après la Première Guerre mondiale, son inspiration se (...)
Née Edmée Frisch de Fels en 1895 à Paris elle est la fille du comte Edmond de Fels et de la comtesse, née Jeanne Lebaudy. Elle a une enfance de rêve dans un milieu très cultivé. Le 26 décembre 1917, Edmée de Fels épouse le comte Jean de La Rochefoucauld (1887-1970), qui deviendra le treizième duc de La Rochefoucauld à la disparition de son père en 1926, et dont elle aura quatre enfants : Isabelle, François, Philippe et Solange. Le Duc occupe à cette époque le château de Montmirail. C’est bien à (...)
D’après Vincent MAJEWSKI, Les Britanniques dans la Grande Guerre, de la Belgique à la Marne, éditions Fiacre, 2009. Le 4 novembre 1928, en présence des maréchaux Foch et Milne ainsi que du lieutenant général Sir William Pulteney, les autorités procèdent à l’inauguration de ce monument portant, gravés dans la pierre, les noms de 3 888 soldats britanniques tombés entre août et septembre 1914 et dont les tombes restent inconnues. Le choix de la ville de la Ferté-sous-Jouarre pour (...)
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