Pierre Mac Orlan Personnalités
PERSONNAGES
1882 - †1970
Pierre Mac Orlan, de son vrai nom Pierre Dumarchey , est un écrivain français, créateur d’une œuvre imposante, né le 26 février 1882 à Péronne
Il a aussi signé de petits livres érotico-pornographiques sous son nom et divers pseudonymes dont Chevalier de X, Pierre du Bourdel, Sadinet ou encore Sadie Blackeyes.
Auteur d’une œuvre abondante et variée, il débuta par l’écriture de contes humoristiques, après avoir en vain tenté une carrière dans la peinture. Après la Première Guerre mondiale, son inspiration se tourna vers le registre fantastique et le roman d’aventures. La dernière partie de sa carrière littéraire fut consacrée à l’écriture de chansons, d’essais et de mémoires.
Il a un seul frère, qui deviendra légionnaire. Leur mère décède alors qu’ils sont encore très jeunes, et l’éducation de Pierre se poursuit à Orléans chez la famille de celle-ci, puis, vers 1898, au Havre, à l’École Normale Supérieure.
En 1899, finalement peu attiré par le métier d’instituteur, il s’enfuit de l’École Normale pour tenter une carrière d’artiste peintre et de petits boulots à Montmartre, qui sera son port d’attache, entre de multiples escales, jusqu’à 1912.
De 1901 à 1904, il est correcteur d’imprimerie à Rouen, pour La Dépêche. Il habite rue des Charrettes. C’est dans les rues et les bars de Rouen qu’il rencontre le "fantastique social" et qu’il commence à signer des tableaux Mac Orlan.
Au cours de sa jeunesse dans les premières années du XXe siècle, Mac Orlan vécut à Montmartre. Le cabaret Le lapin agile, à l’angle de la rue des Saules et de la rue Saint Vincent, l’accueille en compagnie de Max Jacob, Apollinaire, Carco, Dorgelès, Picasso, Vlaminck. La femme du patron, le "père Frédé", a eu une fille (Marguerite Luc) d’un premier mariage, qui va faire le bonheur de l’écrivain pendant cinquante-deux ans.
À la même époque, il séjourna également à Rouen, Londres, Palerme, Bruges, etc. Les souvenirs qu’il conserva de cette période, où ses moyens d’existence furent souvent précaires, lui servirent de matériau pour élaborer une œuvre à forte connotation autobiographique, qui influença entre autres André Malraux, Boris Vian et Raymond Queneau.
Vers la fin de sa vie, il fait l’acquisition d’une maison à Saint-Cyr-sur-Morin où il invitera bon nombre de ses amis, comme Juliette Gréco, Georges Brassens, Jacques Brel et tant d’autres. Une anectode qui circule dans noyte région, raconte que plusieurs fois enivré avec G.Brassens, ils allaient attaquer le train de la Ferté sous Jouarre, déguisés en indiens !
Parmi ses dernières volontés, Mac Orlan avait exprimé le désir que « chaque année un prix portant son nom soit attribué à Saint-Cyr-sur-Morin (frais payés) à un écrivain de valeur, de préférence âgé et en difficulté avec la vie ou un artiste peintre offrant une situation semblable ». Le « Prix Mac Orlan » est décerné depuis 2005 par le Comité Mac Orlan, présidé par Pierre Bergé. Distinct de ce comité, une « Société des lecteurs de Mac Orlan » a été fondée en septembre 2012, et est présidée par Bernard Baritaud.
Pierre Mac Orlan mourut dans sa maison le 27 juin 1970, d’une crise cardiaque. Il fut inhumé dans le cimetière de Saint-Cyr-sur-Morin.
Extrait de l’émission d’avril 1956 "Lecture pour tous".
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