ETAT DES LIEUX
Rédigé le: 19 septembre 2019
Voici que la première année du recensement naturaliste s’achève. Si toutes les espèces n’ont pas encore été inventoriées surtout dans les domaines de la flore mais aussi sur quelques espèces des grandes familles des insectes et des mammifères, il est possible cependant de tirer les premières conclusions.
Si l’on s’en réfère aux statistiques publiées sur le site, on note un bel essor des lépidoptères. Quand aux oiseaux quelques passereaux sont encore bien présents chez nous mais comparativement aux observations d’avant non répertoriées, la présence d’hirondelles se fait de plus en plus rare.
Parmi les insectes, la mante religieuse, le vers luisant, le hanneton mais aussi le petit papillon bleu et le citron, ont totalement déserté notre territoire. On notera également la disparition de la coccinelle autrefois très abondante ici.
Par contre il est intéressant de voir que le Vulcain, la Belle-Dame, le Grand Paon sont des papillons qui résistent tant bien que mal. Rarissimes maintenant, on peut encore en observer quelques spécimens.
Cette année nous ajouterons à cet inventaire les diptères dans cette catégorie d’insectes.
A noter aussi l’absence quasi totale des batraciens, des reptiles et je pense notamment à l’orvet et à la couleuvre. L’an dernier j’ai retrouvé sur ma terrasse une belle mû de cet animal, cette année je n’en ai vu aucune trace. Le lézard des murailles est bien présent en ville comme par exemple à la Ferté Gaucher, mais presque inexistant dans notre campagne certainement faute à l’absence de moucherons et autres petits diptères qui font le régal de cet animal tout comme pour l’hirondelle. Sur ce lien vous pourrez voir la projection de la tendance pour les deux années à venir. Les deux colonnes les plus à droite, indiquent si l’espèce est appelée à disparaitre ou à proliférer. Attention ! Une colonne à zéro ne signifie pas que l’espèce aura disparu mais que celle-ci n’aura pas évolué en nombre d’individus. Cette analyse est basée sur le nombre d’espèces remarquées en prenant en compte sa prédation, le climat, les effets de l’agriculture et des émissions d’ondes électromagnétiques présentes dans notre environnement .
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